Dr Mourad GOUMIRI.
La grève initiée par les syndicats de la fonction publique ainsi que d’autres, suivie de manière significative, doit permettre aux pouvoirs publics de s’interroger sur sa signification réelle, même après un certain nombre de mesures prises par le Président de la république pour la préservation du pouvoir d’achat des ménages et des couches sociales les plus défavorisées. En effet, on aurait pu s’attendre à un écho plus favorable vis-à-vis des mesures de rattrapage du pouvoir d’achat or force est de constater qu’il n’en fut rien et bien au contraire, les revendications se sont radicalisées voire ont tourné au bras de fer entre l’administration et les syndicats. La grève est un acquis constitutionnel que nul ne peut remettre en question mais son usage répété et systématique est le signe flagrant d’un échec des pouvoirs publics et des syndicats, à la négociation et à l’anticipation, qui pénalise tous les usagers de toutes catégories et notamment les plus vulnérables. Comment se fait-il que l’usage de ce recours ultime soit systématiquement mis en œuvre, dans notre pays, avant l’épuisement de toutes les solutions intermédiaires ? Le dialogue et la concertation n’ont-ils plus cours dans notre pays ? En outre, le syndicalisme dans notre pays se concentre uniquement dans le secteur public et la fonction publique, l’État étant le premier employeur, dans notre pays, le secteur privé étant étrangement épargné ! Peut-on affirmer que le secteur privé gère mieux les conflits sociaux, en les anticipant, que le secteur public ? Les niveaux de salaires sont-ils plus rémunérateurs dans le secteur privé que dans le secteur public ? Rien n’est moins sûr et faute de travaux de recherche de qualité, sur toutes ces questions nous sommes dans les supputations et le ressenti total. Il est donc urgent que les centres de recherche et autres laboratoires, signent des conventions avec les organismes et institutions publiques et privées, pour éclairer les décideurs et leur permettre de prendre des mesures efficaces, pour assurer la paix sociale, impérative à l’heure actuelle, dans un monde plein d’incertitudes et de défis, tant nationaux qu’internationaux. Toutes autres démarches relèvent de la gestion à vue et de la fuite en avant, qui ne peut perdurer éternellement. Et ce n’est ni le changement de gouvernement, ni le changement de cadres supérieurs qui peuvent apporter une solution durable, il s’agit de mettre en place une véritable culture du dialogue et de la concertation économique et social, ce qui n’est pas donné à n’importe qui.
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