À compter du 1er janvier 2025, l’Algérie tournera une page majeure dans la régulation de son marché immobilier. Une nouvelle mesure gouvernementale obligera toutes les transactions immobilières à passer exclusivement par des moyens bancaires, marquant une rupture stratégique avec des pratiques dominées par l’informel.
Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a présenté cette réforme lors d’une réunion interministérielle. L’objectif principal est de rediriger les flux financiers vers les circuits officiels et de réduire l’économie souterraine, un défi de longue date pour le pays. Afin de favoriser l’adhésion, le gouvernement a prévu des incitations, notamment l’assouplissement des conditions de crédit immobilier pour les ménages modestes et l’intégration des produits de finance islamique au même titre que les crédits conventionnels.
Cette initiative n’est cependant pas sans précédents. Entre 2006 et 2015, des tentatives similaires menées par Ahmed Ouyahia ont échoué face à des résistances structurelles telles qu’un faible taux de bancarisation et une méfiance persistante envers les institutions financières. Si le contexte économique actuel, marqué par une numérisation accrue, semble plus favorable, la réussite de cette réforme dépendra de la capacité du gouvernement à surmonter les blocages culturels et structurels qui ont longtemps entravé ce type de transformation.
Le développement de la filière lait a été examiné dans le dernier rapport de la Cour des comptes pour 2024. Malgré un soutien financier conséquent ...
Trois conventions-cadre ont été signées, ce lundi 16 décembre à Alger, entre plusieurs groupes publics afin de créer des partenariats stratégiques et de lancer de ...
Dans son rapport annuel 2024, publié ce dimanche 15 décembre, la Cour des comptes a dévoilé avoir réalisé 718 opérations de contrôle en 2022, sur ...