Dr Mourad GOUMIRI.
Le Président de la République a annoncé que le nouveau code des investissements allait être publié dans le mois qui suit. Excellente nouvelle, pour les opérateurs publics et privés et ceux étrangers à priori. Ceci étant, j’avais à plusieurs reprises dénoncé sa promulgation de ce texte que je jugeais inutile… Dans quel pays au monde ce genre de texte existe-t-il ? Très peu, voire aucun ! En effet, ce genre de texte avait cours il y a quarante ans et s’inscrivait dans le cadre d’une économie bureaucratique et centralisée. En pleine campagne de débureaucratisation de notre économie, il est pour le moins incongru qu’un texte pareil soit réintroduit dans économie. En fait, ce nouveau texte, puisqu’il va faire l’objet d’un examen en Conseil des ministres et sera adopté par le pouvoir législatif ou par ordonnance, devrait être le plus « léger » possible, en définissant le rôle de l’état dans sa politique économique de soutien des opérateurs économiques (mesures fiscales, parafiscales, douanières, domaniales, bancaires…), de manière à relancer l’économie et booster la croissance et l’emploi. Tout le reste relève de la responsabilité des opérateurs et de leurs capacités à créer des entreprises efficientes et des biens et services, dans un rapport qualité prix acceptable. Les pouvoirs publics centraux et locaux n’auront qu’un rôle de facilitateur, pour accueillir les projets d’investissement et les inciter par différents moyens qui entrent dans leurs prérogatives respectives. Sinon, on va reculer encore d’une vingtaine d’années et ouvrir grand les bras à une autre bureaucratie encore plus pernicieuse.
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