Dans un discours fleuve, V. Poutine vient de jeter les bases d’un nouvel ordre mondial selon sa vision et ses convictions. Rejetant l’ordre établi actuellement construit sur l’hégémonisme américain, sans partage, il prône le multilatéralisme comme l’instrument majeur devant régir des relations internationales. Cette nécessité est construite sur les évolutions mondiales dans tous les domaines (sécuritaire, politique, économique et financier, culturel et cultuel…) que le monde connaît depuis les années 2000 et qui se confirment de plus en plus. Le monde a changé et ces changements s’accélèrent, alors que l’ordre mondial continue à être régi sur l’ordre issu de la fin de la deuxième guerre mondiale. Il considère que toutes les guerres effectuées depuis cette date, au niveau planétaire, sont décidées et entreprises par les USA et ses alliés, au nom d’une idéologie occidentale, qui ne tient pas compte des spécificités des autres pays et de leur volonté de construire leur propre idéologie ancrée dans leurs valeurs. En outre, les USA et ses alliés pratiques la politique « des deux poids, deux mesures » en fonction de leurs intérêts bien compris, sans se soucier des impacts sur le reste de l’humanité dans tous les domaines (environnemental, pauvreté, santé, gaspillage des ressources, climat, énergie, défense et sécurité…). Il considère donc qu’il faut sortir de l’hégémonisme pour construire le multilatéralisme positif, qui tient compte des intérêts de tous les pays de la planète, avec comme toile de fond la prospérité partagée et la stabilité.
Cette doctrine nouvelle ne peut se construire qu’avec des politiques consensuelles qui instituent la paix et le dialogue, en remplacement du la guerre, des sanctions et du diktat. Les pays émergents, et notamment les BRICS, doivent donc se solidariser pour construire un monde nouveau, basé sur le partage des richesses et de la solidarité, afin de mettre fin au cycle infernal de pauvreté d’une partie du monde et de la richesse démesurée dans l’autre. Cette vision n’est pas nouvelle, puisque le mouvement des pays non-alignés, l’avait déjà demandée, depuis les années 50 mais elle a été rejetée dès l’avènement de la « guerre froide » et le principe du principe de « l’équilibre de la terreur », qui a duré jusqu’à l’effondrement de l’URSS et la « naissance aux forceps » de la Russie. Le monde pensait donc qu’une ordre mondial nouveau allait émerger, avec plus de solidarité et plus partage des richesses, ce qui fut une désillusion totale, puisque les écarts ne cessent de s’accroître, avec le « capitalisme triomphant ». C’est donc dans ce contexte, que les antagonismes vont s’exacerber et que les revendications pour un ordre nouveau, vont naître entre les pays dits du Nord et ceux du Sud et les équilibres instables vont passer de la revendication à la confrontation. L’histoire de l’humanité nous enseigne que les changements des ordres établis, ne se font qu’après une confrontation majeure et non par la concertation et le dialogue. Sommes-nous capables de prouver le contraire aujourd’hui ? C’est toute la question !
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