Le premier novembre palestinien.

Les premiers novembres se suivent mais ne se ressemblent pas, c’est le moins que l’on puisse dire, de celui de 2023 ! En effet, le génocide perpétué dans la bande Ghaza par l’armée israélienne sur des civils, avec la bénédiction des USA et des pays européens (il s’agit des gouvernements et non des populations), montre et démontre, une fois de plus, le double langage et le double traitement développés par leurs hommes politiques, selon qu’il s’agit d’un conflit ou d’un autre (L’Ukraine par exemple). Une chappe de plomb est instaurée sur les médias petits et grands et sur les intellectuels qui ne valident pas les thèses des dirigeants sur ce cas bien précis. Est-il encore possible de critiquer Israël, dans le monde ? La question se pose ! Faut-il tuer 2,5 millions de palestiniens ou les « déplacer » quelque part dans le monde en dehors d’Israël, leur terre natale ? Israël a-t-elle renoncé à son projet de construction du « grand Israël » qui s’étend du Nil à l’Euphrate ? Autant de questions qui sont interdites d’aborder ni même de débattre, sous peine d’excommunions voire de procès en pénal dans certains pays ! Les peuples arabes ne sont pas dupes contrairement à leurs pouvoirs, ils réagissent par millions dans toutes les pays bravant la répression de leurs propres dirigeants normalisateurs. Ils réclament justice pour le peuple palestinien que l’entité sioniste veut « parquer » dans un « Bantoustan » nouvelle version, hors d’Israël, après celui de l’Apartheid instauré en Afrique du Sud, des années durant. L’histoire reteindra qu’aucun régime quel que soit sa cruauté et la répression qu’il met en place, ne résiste à la marche des peuples vers leur émancipation. Pour le reste, les crimes commis sur le peuple palestinien ne peuvent que le grandir et accroître sa résistance indéfectible.