Dr Mourad GOUMIRI.
Les bilans sont catastrophiques et récurrents, chaque année, sans que l’on ne mette en œuvre une politique efficace sur le moyen et long terme. En effet, cette situation devient une sorte de fatalité, impossible à endiguer ou du moins à diminuer, malgré un certain nombre de mesures coercitives qui ont toutes montré leurs limites. Pire encore les bilans augmentent d’année en année, avec leur lot macabre et leur coût (assurances, prise en charge médicale et rééducation) exorbitant, qui ruinent les caisses de l’état et in fine les familles endeuillées.
Comment ne pas réagir à ce phénomène « inodore et incolore » qui rongent la société toute entière et qui s’installe dans la durée à en croire les statistiques macabres diffusées par les pouvoirs publics sous la forme d’un simple bilan ? A l’évidence, les mesures ne sont pas efficientes et de toute façon n’arrivent même pas à stabiliser les comptes, puisqu’elles indiquent clairement des hausses qui font froid dans le dos. Allons-nous continuer à subir ces statistiques ou prendre enfin des décisions applicables, sans délai, pour stopper cette hémorragie ?
Pour ce qui concerne les accidents de la circulation, le problème de l’intersectorialité se pose avec force et ne peut être résolu uniquement par la répression, à l’évidence ! La vétusté du matériel roulant et sa surexploitation, l’importation, légale ou frauduleuse, de pièces détachées dites « Taiwan », l’état des routes, la qualification des chauffeurs chauffards, le contrôle des entreprises de transport, se corrèlent aux infractions multiples au code de la route, pour enregistrer ces bilans désastreux et s’attaquer qu’aux seules infractions ne résoudra jamais le problème. Seule une politique globale, prenant en charge tous les aspects du problème est à même de diminuer les bilans.
S’agissant des noyades, même si elles se concentrent, durant la saison estivale, à cet endroit également, les chiffres parlent d’eux-mêmes, ce qui remet en cause les mesures prises (maîtres-nageurs et surveillants de plages, équipements spécialisés, formation, respect des règles et des espaces ouverts à la baignade) et nécessite une vision nouvelle de prise en charge. Ce n’est pas en interdisant certaines plages à la baignade qu’on se débarrasse du problème mais bien en contrôlant si cet interdit est respecté et si l’information et la sensibilisation sont assez puissantes pour que le citoyen soit convaincu des dangers qu’il encourt pour lui-même et sa famille.
Dans ces deux cas et sans se pencher sur le dossier des incendies de forêt, une politique nouvelle doit être mise en place, qui commence par la révision des anciennes pratiques, qui ont fait leur temps. La société évolue, à vitesse grand V et nos moyens humains, matériels et techniques doivent également prendre la mesure de ces changements.
La nomination d’un ministre chargé des exportations et la tenue d’un Conseil des ministres consacré aux exportations, montrent l’intérêt des autorités économiques à ce secteur ...
Force est de constater que depuis leurs publications dans les années soixante, les codes communaux et de wilayas ont été amendés à plusieurs reprises, pour ...
Installée officiellement pour analyser les impacts des subventions sur les ménages, les entreprises publiques et privées et les dépenses de l’État, cette « Commission » n’a jusqu’à ...