Dr Mourad GOUMIRI.
Chaque jour annonce plusieurs accidents de la circulation, plus mortels les uns que les autres. La liste des blessés cache mal leur état réel à travers des qualificatifs peu parlants tel que léger ou grave ! La réalité est tout autre, puisque les blessures sont tragiques et vont jusqu’aux handicaps à vie, ce qui coûte très cher à la collectivité, en termes de dépenses de santé et de rééducations. Les causes sont classées par les autorités de la protection civile, de la gendarmerie et de la sûreté nationale, sous la forme de transgression et de non-respect du code de la route, comme la vitesse excessive, la fatigue, l’ivresse au volant, la vétusté des moyens de locomotion, l’état des routes, le défaut de permis de conduire et autres transgressions telles que la surcharge en marchandises et en voyageurs
Toutes ces causes, dûment classées et recensées, auraient dû permettre aux autorités, en charge du dossier, de mettre en œuvre un plan d’action pour permettre, peut-être pas d’éradiquer le phénomène mais de réduire significativement cette hécatombe humaine, matérielle et financière. En effet, il semble que ce phénomène n’est abordé seulement que par son aspect répressif (judiciaire) et les causes objectives comme l’état des routes, l’âge des conducteurs, la vétusté des véhicules (malgré le contrôle technique obligatoire), ne soient prises en considération. Les sociétés de transport, qui sont responsables des accidents mortels les plus lourds, en termes de morbidité, sont exclues de toutes poursuites pénales, civiles et pécuniaires pour avoir mis entre les mains d’un apprentis chauffeur un engin de mort, alors que ceux sont les premiers responsables.
La réglementation existe, comme d’habitude mais son application laisse à désirer et peut être que jamais une équipe technique n’est faite une « descente », dans une société de transport, pour contrôler si elle est respectée complètement dans le moindre de ses compartiments, comme l’état du véhicule, les horaires de travail, la qualification des chauffeurs, les produits sanitaires réglementaires et ceux contre l’incendie, le poids maximum à transporter, le nombre légal des voyageurs… Pendant ce temps, nous comptons nos morts avec un fond culturel et cultuel de déterminisme béat, avec un mot récurrent le « Maktoub » !
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