Certes, la politique étrangère des États-Unis a un poids relatif, en général, dans les campagnes électorales aux USA mais « pèsent » peu dans le corps électoral (10 à 20%) dans les intentions de vote des américains. Depuis toujours, les thèmes électoraux de politique intérieure sont le curseur essentiel entre les partis républicain et démocrate et font la différence pour le futur Président. Des thèmes comme l’emploi, le pouvoir d’achat, l’émigration, la santé, la liberté d’acquisition d’armes, le racisme, la bureaucratie fédérale, le changement climatique… sont les points forts des campagnes électorales et clivent fortement les américains et les incitent à choisir l’un ou l’autre des candidats.
L’organisation et le contrôle du scrutin.
Les dernières élections aux USA ont laissé un goût amer dans la mesure où elles ont été contestées par l’un des candidats (D. Trump), ce qui a conduit à l’invasion du bâtiment du Congrès par une hordes violentes de manifestants, surexcités et « incités » par le candidat vaincu. Les images inédites de cette séquence ont fait le tour de la terre, décrédibilisé la première démocratie au monde et entraîné l’hilarité internationale ! La Cour suprême a dû, à son corps défendant, trancher, après un long épisode de comptage et de recomptage des bulletins dans certains états. Mais la frustration des perdants était telle que rien ne pouvait les amener à admettre leur défaite, ce qui a conduit à un déchainement de violences.
Les trois piliers de la démocratie américaine.
La constitution américaine est construite entre autres, sur trois piliers fondamentaux, la Maison Blanche, la Chambres des représentants et le Sénat. Cet équilibre précaire permet une « déconcentration » des pouvoirs qui est arbitré par la Maison Blanche, en théorie. En effet, si le Président n’a pas la majorité dans les deux institutions, alors il est obligé à une « cuisine politique » et autres tractations, pour réunir des majorités instables, dossier par dossier. C’est le cas aujourd’hui où la Chambre des représentants est à majorité républicaine et le Sénat à majorité démocrate, ce qui oblige le Président à « négocier » des packages budgétaires qui satisfassent les deux parties. Dans le cadre de la rallonge budgétaire de 60 milliards d’US$, réclamée de toute urgence pour venir en aide à l’Ukraine, par le Président et acceptée par le Sénat, Mike Johnson, le Chef des républicains à la Chambre des représentants, a refusé même d’examiner la proposition, prétextant qu’aucune enveloppe budgétaire n’a été prévue pour endiguer la crise migratoire américano-mexicaine !
Plus que jamais la politique étrangère s’invite dans l’élection américaine.
Il est clair, qu’une défaite de l’Ukraine, dans sa guerre contre la Russie, aura une conséquence lourde sur les élections américaines avec ou sans D. Trump, accablé par des procès en série pour divers chefs d’inculpation (fraude fiscale, mœurs, rétention de documents confidentiels, incitation à la violence contre le Congrès…) et qui attendent le « bon moment » pour être traités. Les deux candidats potentiels en sont conscients et l’aide financière à l’Ukraine, à Israël et à Taïwan, est donc entièrement instrumentalisée pour affaiblir l’un ou l’autre des candidats, déjà en campagne à distance. Les thèses isolationnistes sont donc toujours vivantes dans le conscient collectif de l’Amérique profonde et elles feront le futur président.
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