L’Opéra d’Alger Boualem-Bessaih a vibré ce lundi soir 25 novembre 2024, au rythme de la musique andalouse, à l’occasion de la 4ème édition du Prix Cheikh Abdelkrim Dali. Cette soirée d’hommage au musicien Noureddine Saoudi, décédé en juillet dernier, a été marquée par une prestation émotive de Lila Borsali et Hamidou, en présence de la famille de l’artiste, de nombreux artistes, ainsi que de cadres du ministère de la Culture et des Arts et de représentants d’établissements culturels.
L’événement a débuté par la projection d’un documentaire retraçant le parcours exceptionnel de Noureddine Saoudi. Ce film a permis au public de redécouvrir la carrière d’un des plus grands interprètes de la musique andalouse, dont l’impact continue de marquer la scène musicale algérienne.
Dans son discours d’ouverture, Wahiba Dali, présidente de la Fondation Cheikh Abdelkrim Dali, a salué cette 4e édition du Prix, soulignant qu’elle coïncide avec le 70e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er novembre 1954. Elle a mis en avant l’importance de cet événement comme une plateforme pour les jeunes talents, leur offrant l’opportunité de se faire connaître sur la scène musicale.
Accompagnée par l’orchestre de la Fondation Cheikh Abdelkrim Dali, Lila Borsali a interprété avec émotion plusieurs œuvres du défunt, dont une partie de la « nouba djazaira », une composition emblématique de Saoudi dans le mode Sahli, ainsi que « Harq Ed’dana Wahjati », une valse dont le défunt avait composé la deuxième partie. L’artiste a également repris des extraits du spectacle « Rihla » (Voyage), une collaboration entre Saoudi et d’autres grands artistes tels que Farid Khoddja et Lamia Madini, qui a fait le tour du pays et au-delà des frontières.
« Je suis fière de rendre hommage à un ami et à un artiste qui m’a toujours soutenue », a déclaré Lila Borsali, soulignant que Saoudi avait réinterprété le patrimoine musical algérien de manière créative et novatrice. Hamidou, également présent sur scène, a ajouté sa touche personnelle à la soirée en interprétant des pièces variées, allant de l’andalou à des morceaux de chaâbi et un « istikhbar » en espagnol, avant de conclure avec des m’khilssate, sous les applaudissements du public.
Les épreuves finales de cette édition se dérouleront du 26 au 28 novembre au Conservatoire de musique Cheikh Abdelkrim Dali de Kouba, où neuf candidats venus de différentes régions du pays, dont Mostaganem, Biskra, Skikda, Blida et Tipasa, s’affronteront. Le jury, présidé par le professeur Salah Boukli, évaluera leurs performances.
La cérémonie de clôture, qui se tiendra vendredi à l’Opéra d’Alger, récompensera les lauréats de cette édition, dédiée à la mémoire de Noureddine Saoudi, et sera clôturée par un concert animé par Meriem Benallal et Samir Toumi.
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