On apprend, quasi hebdomadairement, la nomination d’un nouveau PDG d’une entreprise publique, par voie de presse, sans autres explications, ni même de CV complet de la nouvelle recrue, ni les raisons du licenciement de l’ancien. Cette situation mérite que l’on s’y arrête un moment afin de comprendre le processus de désignation ou de liquidation des cadres dans les entreprises et les établissements publics.
En effet, quels sont les critères qui permettent de mettre fin aux fonctions d’un cadre et celles qui concourent à nommer un autre ? De même, les organes sociaux des entreprises publiques (Holding, Assemblée générale, Conseil d’administration et d’orientation) qui, légalement, sont habilités à « apprécier » de l’efficacité du « cadre dirigeant principal », sont flous.
Les documents objectifs fixés par le Code de commerce, comme le bilan et le compte de résultats, devraient être les seuls à permettre une prise de décision objectivement motivée. Or, toutes ces données légales sont occultées et seul un communiqué évasif nous indique que tel ou tel PDG a été remplacé par tel autre, dans une espèce de « messe basse » prononcée par les initiés.!
Ces pratiques, usitées de plus en plus, proviennent du fait qu’il y a toujours une grande confusion dans la notion de « propriétaire pour le compte de l’État » pour les administrateurs et du premier d’entre eux. Qui décide du sort des cadres dirigeants ? L’Assemblée Générale des actionnaires, les ministres de tutelle ou ceux sectoriels, les présidents des sociétés de gestion et de participation (SGP), le Premier ministre, le Président de la république ?
Ce « flou artistique » entretenu entraîne un nomadisme des cadres, inexplicable et inexpliqué, qui provoque une instabilité nuisible de la gestion efficiente des entreprises publiques ou des durées incroyables (20 ans) de certains cadres au même poste, ce qui nuit également à la gouvernance des EPE.
Il est donc urgent de mettre en œuvre un mécanisme transparent de nomination des cadres et de limogeage des cadres qui permette leur promotion justifiée et méritée, prise par les organes sociaux de l’entreprise, pour introduire des instruments d’évaluation fiable (feuille de route, contrat de performance) qui motive la décision et éloigne la subjectivité le plus loin possible.
La Cour constitutionnelle a rendu sa décision ce jeudi 21 novembre 2024, concernant les quatre amendements de la loi de finances 2025, soulevés pour « ...
Le général-major Abdelhafid Bakhouche, à la tête des Douanes algériennes, a participé ce mercredi 20 novembre 2024,à Bakou, au « Dialogue des hauts responsables des douanes », ...
La Banque mondiale, dans son dernier rapport sur l’économie algérienne (Automne 2024), met en lumière le potentiel important du pays pour développer ses exportations hors ...