Nomination et fin de fonction : valse des cadres

Il ne se passe pas un mois sans que l’on apprenne par un communiqué présidentiel, la nomination ou la fin de fonction de cadres, tous secteurs confondus, pour des raisons que seuls les initiés connaissent. Faute d’une communication officielle fiable, les rumeurs fleurissent et les ragots prolifèrent certaines fois, ruinant les carrières des cadres et les confinant dans un mutisme coupable.
Certaines fois, les principaux concernés se demandent pour quelle raison ils ont été sanctionnés et quelle sera la suite des événements, parfois administrative, voire judiciaire ? Cette précarité des carrières déstabilise, voire paralyse, les actes de gestion des cadres qui n’osent pas prendre les décisions utiles le moment idoine.
Après les enquêtes d’habilitation obligatoires, diligentées par les trois services de sécurité, les décisions de nominations ou de fin de fonction sont prises par décrets présidentiels ou arrêtés ministériels selon l’importance du poste. Les postes, non soumis à cette procédure, sont décidés par les supérieurs hiérarchiques des entreprises et des institutions publiques.
A cet endroit également, les CV des promus et le background des démis, devraient être le critère ultime de la prise de décision. Les recommandations, les relations (familiales, régionales, amicales…), devraient être en marge de la prise de décision. Est-ce vraiment le cas ?
Force est de constater, que l’opacité est de rigueur et la transparence, l’exception, puisque les états de services de l’élu ne sont même pas communiqués lors de la nomination d’un cadre. En outre, lors de la mise fin de fonction, les raisons ayant conduit à cette décision ne sont pas divulguées, ce qui semble être la moindre des choses.
Tout est fait pour rendre la décision illisible et laisser aux supputations le champ libre. Vraies ou fausses, les rumeurs règnent en maître et construisent le mythe des personnes qui vont les suivre tout au long de leur carrière. Dès lors, la subjectivité remplace l’objectivité comme critère fondamental de promotion sociétale et d’évolution des carrières.
La gestion rigoureuse des ressources humaines est une nécessité dans toutes les organisations sociales, y compris dans les forces armées. Elle doit être construite, en premier lieu, sur des bases objectives, immuables, qui tiennent compte des capacités, des talents, des formations et autres perfectionnements, des aptitudes et des résultats obtenus sur le terrain de l’exercice des missions.
C’est ces critères qui rendent toute organisation efficace et capable de relever les défis qu’incombe le poste. Ne pas tenir compte de ces critères ou les ravaler au second rang, introduit obligatoirement une situation de démobilisation des cadres des institutions publiques et la recherche de moyens subjectifs pour leur promotion et leur maintien dans un poste indu.
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