Il fut un temps où le secteur du textile et du cuir, publics et privés, arrivaient à satisfaire la demande intérieure des ménages à revenu moyen, dans un rapport qualité-prix acceptable, les catégories à revenu élevé s’approvisionnent directement à l’étranger, avec des produits de haute gamme. La révolution chinoise est, entre temps, passée par ses « routes de la soie », après être devenue « l’atelier du monde » et tous les producteurs se sont délocalisés dans la région, privilégiant les coûts de production bas, plutôt que l’emploi dans leur pays respectif. Ce mouvement mondial, au demeurant, a été dévastateur pour l’industrie des pays qui, traditionnellement, produisaient des vêtements et des chaussures de haute et moyenne gamme dont ils possédaient les marques déposées. L’Algérie ne va pas échapper à ce tsunami international, d’autant qu’il a été obligé de désarmer ses protections tarifaires et douanières, après la signature du plan d’ajustement structurel (PAS) de 1994. La concurrence chinoise dans un premier temps et turque dans un deuxième, ont fini par achever les quelques industriels du secteur qui se sont transformés en importateurs. A l’amont de ces industries, les matières premières, comme le coton et surtout la laine ont été négligées et quant au cuir, le ramassage des peaux ne se faisait plus et leur destination était devenue la poubelle (notamment après l’Aïd). Peu importe aujourd’hui, les responsables de cette catastrophe programmée, il s’agit plutôt de réagir à une situation où notre pays importe la quasi-totalité de ses vêtements et de ses chaussures !
Le reflux des délocalisations effectuées durant les vingt dernières années en Chine, pour des raisons de géopolitique et de rentabilité économique, devrait nous être profitable et permettre de mettre en œuvre une nouvelle politique du secteur de l’industrie du textile et des cuirs. La proximité du marché et coûts de l’énergie et des matières premières (fibre de l’industrie pétrochimique), sont autant d’atouts que plaident pour cet essor, dans la mesure où une politique rationnelle, construite sur une demande intérieure solvable du possible, est mise en place, dans le cadre d’une politique de substitution à l’importation. Les éléments objectifs sont entre nos mains et des joint-ventures avec des entreprises étrangères expertes sont possibles et nécessaires, il ne reste que la volonté politique et la gestion rationnelle des projets.
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