Le représentant de MENA à la BM, de passage à Alger, a déclaré que notre économie est sur le bon chemin, tirée par les hydrocarbures en premier lieu. Faut-il s’en satisfaire ? Certainement pas, cette dépendance reste le point central de la diversification de notre économie.
Ceci d’autant que les exportations hors hydrocarbures dépendent largement de produits à large composant en hydrocarbures comme le ciment, l’acier et les engrais ! Le message est donc clair, il faut continuer sur notre lancée, mais également introduire des réformes structurelles pour diversifier notre économie et développer les relations entre secteurs privés et publics.
Avec un taux de croissance de quelque 4,9 %, une inflation maîtrisée à 7%, une dette publique extérieure inférieure à 3% et un déficit budgétaire inférieur à 50% du PIB, un taux de chômage n’excédant pas les 9% et une balance des paiements courants positive, il est clair que les fondamentaux économiques et financiers sont aux verts.
Mais un retour de conjoncture sur le marché mondial de l’énergie peut remettre tous ces équilibres en question, ce qui pose la question des fragilités de notre économie et des mesures à prendre pour les neutraliser.
L’aisance financière relative actuelle doit être utilisée à l’investissement dans les secteurs des infrastructures de base (ports, routes, rails, barrages, hydrauliques…) qui certes sont productives à moyen et long terme, mais nécessaires.
Le deuxième pôle de développement est le secteur minier, pour la mise en valeur des produits miniers, pour la consommation nationale, mais également en direction des exportations.
La création d’un tissu industriel d’une myriade de PMI-PME est d’une nécessité absolue afin de consolider le développement des grandes entreprises publiques et privées. Ces entreprises sont porteuses de création d’emplois et de production de biens et de services qui se substituent aux importations et peuvent dégager des capacités excédentaires à exporter.
Cette dynamique peut être utilisée pour pourvoir le marché national si elle est aidée par des subventions publiques en attendant de s’autonomiser au bout de quelques années. C’est donc tout un programme à moyen et long terme qu’il faut mettre en œuvre pour projeter notre économie dans les horizons 2030.
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