Les Tunisiens se prononcent, lundi 25 juillet, sur une nouvelle Constitution lors d’un référendum qui a de fortes chances d’être adopté et marquera un tournant pour cette jeune démocratie en la faisant rebasculer vers un régime ultra-présidentiel, au risque d’une dérive dictatoriale.
Ce pays de 12 millions d’habitants est en proie à une grave crise politique depuis que le président Kais Saied, s’est octroyé il y a un an l’ensemble des pouvoirs et le dirige par décrets, arguant d’une situation ingérable. « Un coup d’État », selon ses opposants, « une concentration excessive du pouvoir », selon les défenseurs des droits.
AFP.