Le président de la République a installé, mercredi 2 octobre, une commission nationale pour la révision des codes communal et de wilaya, présidée par Dahou Ould Kablia, ancien ministre de l’Intérieur. Elle est composée de membres des deux chambres (cinq élus par chambre), de walis (cinq), d’élus de l’APW (cinq élus) et de d’APC (cinq élus) et de hauts fonctionnaires du ministère de l’intérieur (cinq directeurs locaux).
Il faut déplorer l’absence des représentants du ministère des finances, des travaux publics, de la pêche et de l’habitat, qui auraient pu enrichir les débats, sachant que l’un des points noirs de ce dossier, est la capacité des collectivités locales à consommer leur budget.
La création de wilayas maritimes, à l’instar de beaucoup de pays qui se sont dotés de cet instrument économico-administratif et environnemental, est d’une nécessité absolue pour diverses raisons. En effet, la façade maritime ( de quelque 1.400 Km) et la plateforme continentale, ne peuvent se gérer comme on gère le reste du territoire terrestre national. Les spécificités sont évidentes et les instruments juridiques, économiques, environnementaux, doivent prendre en charge ces particularismes.
D’autant que, le droit international complexe et contradictoire (Droit maritime international), vient se mêler au droit local voire bilatéral et multilatéral. Mêmes les profils et la formation des walis qui seront affectés, à cette mission, devront être choisis en dehors de la formation classique des walis (ENA), pour aller vers des cadres spécialisés dans la gestion portuaire, des affaires maritimes et de la plateforme continentale, de la pêche.
Les agressions avérées sur ce territoire particulier, la pollution avancée, la prédation multiple et variée constatée, plaident pour la création de wilayas maritimes avec des missions spécifiques de sauvegarde des sites, de la réglementation de l’activité économique, de l’aménagement d’infrastructures idoines, de la coopération avec les pays maritimes frontaliers. L’opportunité de la création d’une commission de réforme des codes communaux et de wilayas, doit permettre de mettre sur la table ce dossier tant de fois retardé.
L’aménagement des façades maritimes devrait aller jusqu’au bout de sa logique, par la création de wilayas maritimes et ne pas s’arrêter à une simple opération d’aménagement des infrastructure, pour améliorer la gestion optimale de ce territoire fragile et aux dégradations irréversibles.
En effet, l’actuelle dilution des responsabilités entre plusieurs administrations ne fait qu’augmenter les atteintes irréversibles au patrimoine maritime, en constante dégradation. Sous l’autorité d’un wali maritime, il est clair que les problèmes seront identifiés et les solutions plus efficaces.
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