L’Algérie est le seul pays au monde où les ménages achètent leurs produits de consommation durables (logement, meubles, produits blancs, véhicules…) « cash ». Cette propension à la liquidité est un héritage lointain qui perdure encore aujourd’hui, liée à la rigidité de l’économie algérienne (taux d’intérêts créditeurs négatifs, utilisation du chèque, monétique, fiscalité excessive, réglementation des changes, taux de change administratif…). L’ouverture tardive du crédit à la consommation, en particulier dans la propriété immobilière va permettre une accession à la propriété plus fluide et notamment en direction à la classe moyenne, trouve dans cette opération une opportunité pour consommer des produits durables à crédit mais aura également son revers sur les capacités de production qui ne suivent pas cette extension. La pression sur les importation devient alors insupportable et on amené les autorités économiques et financières à les restreindre voire les interdire. Un marché parallèle du crédit à la consommation va dès lors fleurir, entièrement contrôlé par le secteur privé qui va dicter ses règles, au détriment des consommateurs et à des prix prohibitifs voire usuraires.
L’organisation du crédit à la consommation.
Pourtant le crédit à la consommation est un puissant levier économique qui accompagne la production et la commercialisation. En effet, pour les produits de consommation durable notamment, il permet aux consommateurs acquérir des biens services immédiatement et de les payer à terme. Le niveau d’endettement des ménages est scruté par tous les économistes pour valider la croissance économique d’un pays. Les taux d’intérêts débiteurs appliqués à ce produit financier, est un levier cardinal pour booster l’économie d’un pays. Le système monétaire et financier (banques commerciales et banque centrale) est très attentif à l’évolution de ce produit financier et incite les banques à le prendre en charge dans leurs engagements vis-à-vis de leur clientèle. Bien qu’encadrer de manière permanente, le crédit à la consommation est un indice de la bonne santé économique d’un pays.
Les assurances et les garanties.
Bien entendu, tous abus, dans ces opérations, peuvent entrainer des cracs financiers de grandes ampleurs, comme ce fut le cas pour les produits toxiques dits « subprime », émis aux USA et qui ont occasionné d’énormes pertes pour les banques les ménages et les entreprises. Ce produit financier doit donc être encadrer par des garanties (sûreté réelle, hypothèques) et des assurances (compagnies d’assurance crédit promoteur et acquéreur) pour s’assurer de la capacité des ménages à rembourser, en temps et en heure, leur crédit. Les défauts de remboursement sont un indices précieux pour évaluer la qualité des produits financiers émis et le sérieux des institutions financières dans l’octroi des crédits.
Nécessité d’un retour aux crédits à la consommation.
Dans le cadre de la bancarisation de l’économie et de sa modernisation, il importe un système informatisé et sécurisé pour maîtriser les opérations de crédit à la consommation des biens et services durables de manière à permettre aux ménages de les payer à tempérament, créant par la même un puissant levier de développement, pour les entreprise de production, pour celles de commercialisation et de distribution, ainsi que pour les banques et les compagnies d’assurance. Les effets d’entrainement sont considérables l’économie nationale et pour la satisfaction des besoins des ménages
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