Réunion du Haut Conseil de sécurité.

Une nouvelle réunion du Haut Conseil de Sécurité a été présidée par le Président de la République, A. Tebboune, pour examiner la situation sécuritaire, tant au niveau national mais surtout au niveau régional et international. Bien qu’aucun communiqué ne soit venu sanctionner cette réunion, pour des raisons évidentes de confidentialité, il est clair que les derniers événements internationaux sont à l’origine de cette rencontre. En effet, le conflit ukrainien s’aggrave, avec l’envoi de chars lourds à l’armée ukrainienne, par les USA (Abrams 2), la RFA (Léopold 2) et la France (Leclair) et ouvre la voie à l’escalade, puisque que la coalition occidentale emmenée par les USA, avait jusqu’à présent, refusé de doter l’Ukraine de ce genre de matériels sophistiqués. Bien que la quantité demeure dérisoire (quelque 400 unités) et leur opérationnalité rapide problématique, c’est la décision politique qui l’emporte, dans la mesure où la coalition occidentale refuse toute victoire russe, qui ouvrirait une possible négociation de paix en position de faiblesse sur le terrain. Il est donc clair que la Russie est en train de gagner la guerre ou en tout cas à atteindre ses objectifs qui ne sont pas d’envahir toute l’Ukraine ! Pour l’instant, cette coalition refuse de doter l’Ukraine d’avions (F-16) et de missiles à longue portée pouvant atteindre la Russie ce qui permettrait à la Russie de justifier une riposte par l’arme nucléaire, pour défendre son territoire !

Au niveau régional, la dernière attaque marocaine par des drones sur des véhicules civils en territoire mauritanien, ne peut pas laisser notre pays indifférent. En effet, la sécurisation de la route qui mène en Mauritanie (Zouerate notamment) est stratégique pour le commerce entre les deux pays, dès lors un traitement approprié doit être envisagé dans cette zone sensible de notre pays. Enfin, les derniers développements en Libye appellent de la part de notre pays une vigilance accrue pour trouver une paix durable inclusive dans ce pays qui partage avec nous quelque 800 Km de frontières et des potentialités énormes en énergie.