Le commissaire du Salon, Mohamed Iguerb, a tenu ce samedi 2 novembre une conférence de presse à la Bibliothèque nationale, où il a présenté les nouveautés de la 27e édition du SILA (Salon international du livre d’Alger). Parmi elles, la création d’un prix littéraire inédit intitulé « Mon premier roman », conçu pour encourager la jeune création littéraire algérienne. Ce prix, une initiative du ministère de la Culture et des Arts, est réservé aux auteurs de moins de 35 ans publiant leur premier ouvrage en 2024 dans les langues tamazight, français et arabe. Iguerb a précisé que les lauréats seront révélés en clôture du Salon, renforçant ainsi le soutien aux jeunes écrivains.
Pour cette 27e édition, le SILA réunira 40 pays, plus de 1 000 exposants, dont 209 Algériens, et environ 350 figures culturelles internationales, et se déroulera sous le slogan « Nous lisons pour triompher ». L’événement rendra hommage aux 70 ans de la Révolution algérienne, s’ancrant dans l’histoire tout en regardant vers l’avenir littéraire du pays.
L’un des éléments marquants de cette 27e édition est la présence du Qatar, invité d’honneur, qui reflète l’importance des relations culturelles et économiques unissant les deux nations. Environ une centaine de créateurs qataris, dont des écrivains, éditeurs et artistes, viendront enrichir l’événement de leurs œuvres et de leur expertise. À ce titre, Noureddine Azzouz, membre du commissariat, a salué l’expérience qatarie en matière de numérisation du patrimoine, un domaine dans lequel la bibliothèque nationale de Doha excelle, ouvrant la voie à d’éventuels partenariats inspirants.
Au cœur de cette édition du SILA se trouve aussi un hommage vibrant aux sacrifices de la guerre de Libération algérienne, avec des conférences et des discussions autour des événements de novembre 1954, pour souligner le rôle du livre et de la culture dans la préservation de la mémoire collective. La cause palestinienne sera également abordée par le prisme littéraire et cinématographique, rappelant l’engagement de l’Algérie pour les luttes de libération. De nombreuses personnalités culturelles prendront part aux échanges, dont la moudjahida Djamila Boupacha, qui animera une conférence sur la Révolution de novembre.
L’espace « Esprit PANAF » accueillera des débats sur des sujets cruciaux pour la région, notamment le Sahara occidental, renforçant ainsi le rôle du SILA comme un carrefour pour les amoureux de la littérature, les penseurs et les créateurs engagés dans les luttes pour la justice et la liberté. Par ailleurs, la cause palestinienne sera présente au salon, à travers plusieurs conférences sous les thèmes « Littérature de la résistance en Palestine », « La Palestine dans la poésie algérienne », et « Le cinéma face au sionisme », entre autres.
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