C’est le conclave le plus attendu avec celui du Président et des cadres supérieurs de la nation. Le problème qui se pose, c’est celui de la mise en œuvre des résolutions retenues et du contrôle de leur suivi, ce qu’aucune institution n’assure. Certes ces retrouvailles ont un rôle éminemment politique et le message présidentiel tient lieu de feuille de route mais il devient récurrent et perd de sa substance du fait qu’il devient un rituel à vite enterrer. Ces réunions se répètent et se ressemblent, sans qu’une évaluation profonde ne vienne couronner les travaux et les performances. Même pas une distinction, pour la wilaya le plus performante, n’est envisagée et un échange de bons procédés est occulté, pour faire émerger l’excellence et sanctionner l’inefficacité. Pièce maîtresse de l’édifice de la construction de l’état, les collectivités locales (APC et APW) se débattent dans des problèmes inextricables, tant avec la population qui les interpelle pour résoudre leurs problèmes, que vis-à-vis des représentants de l’état que sont les Wilayas et les Daïras. Le constat le plus inquiétant, s’avère être celui de la consommation très faible des budgets alloués par l’État en direction de ces dernières ! En effet, la moyenne se situe sous la barre des 50% et certaines collectivités locales ne dépassent pas les 20% !
Enfin, le nouveau code communal devrait restituer aux élus locaux leur pouvoir de décision qui actuellement est entre les mains des représentants de l’état (Wali et chef de Daïra) qui souhaitent garder intact leurs prérogatives. D’un autre côté, la mission des représentants de l’État au niveau local doit être définie car certains considèrent qu’ils doivent être les gestionnaires des collectivités locales alors que d’autres pensent qu’ils doivent être à leur disposition. Ce débat est au cœur de la réforme des textes régissant le code communal et des APW, qui devra redéfinir les prérogatives des uns et des autres et il est évident qu’il sera occulté lors de cette session.
En vérité, tous les amendements, portés à ce code, n’ont eu, pour effet, que de déposséder les personnels « élus » au profit de ceux « désignés », ce qui s’est traduit par une situation de « suzeraineté » des derniers sur les premiers, alors que la logique voudrait que ce soit l’inverse qui aurait dû s’opérer ! Réduits à un rôle de courroie de transmission entre le pouvoir central et celui local, les élus locaux ont été dépouillés de leurs prérogatives et des instruments d’accompagnement pour la gestion de leur circonscription, transférant de facto et de jure ces pouvoirs aux Walis qui ne sont pas formés pour cette mission et qui vont passer du statut d’administrateurs à celui de gestionnaire des wilayas.
Il est donc temps d’initier une révision structurelle des relations entre le pouvoir central et celui des collectivités locales, afin de rééquilibrer les pouvoirs des uns et des autres, pour plus d’efficacité et de transparence de manière à répondre aux besoins des populations, qui se retrouvent ballotées entre ces deux entités, sans savoir à quel « saint se vouer », ce qui discrédite les politiques publiques déployées par les pouvoirs publics, en direction des collectivités locales. Il est donc indispensable de s’attaquer à ce problème durant cette énième rencontre, afin d’éviter qu’elle ne se termine en « queue de poisson », une fois de plus.
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