Trump veut contrôler Gaza: une vague de réactions internationales unanimes
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Le projet de Donald Trump de forcer l’exode des Palestiniens de Gaza, sous prétexte de « réaménager » la région, ne fait qu’aggraver un contexte déjà catastrophique. Après plus de 15 mois de souffrances incommensurables, de bombardements incessants et de destructions systématiques, Trump propose de déplacer les Palestiniens de Gaza vers la Jordanie ou l’Égypte. Une telle idée, impensable, a immédiatement déchaîné une vague de réprobation aussi vaste qu’internationale.
Le président américain a évoqué Gaza comme un « chantier de démolition » qu’il entend « aplanir » et « développer économiquement ». Le territoire dévasté par les bombardements sioniste ne serait donc qu’un terrain d’expérimentation, une page blanche sur laquelle les États-Unis comptent inscrire leurs projets coloniaux.
Le gouvernement palestinien a rapidement rejeté cette idée, avec le porte-parole de la présidence, Nabil Abou Roudeina, qualifiant la déclaration de Trump de « danger pour la paix » et de « tentative d’expulsion des Palestiniens de leur terre ». Le président Mahmoud Abbas a fermement réaffirmé la position de l’Autorité palestinienne : Gaza doit rester un territoire palestinien, et aucune solution ne peut être imposée de l’extérieur.
Les réactions internationales, massivement hostiles à cette idée, n’ont fait qu’accentuer l’isolement de ce projet farfelu.
L’ONU a réagi avec fermeté à la proposition de Donald Trump, rappelant que tout transfert forcé ou expulsion d’une population d’un territoire occupé est strictement interdit par le droit international. Volker Türk, Haut-Commissaire aux droits de l’homme, a réaffirmé que le droit à l’autodétermination est un principe fondamental, et que tout projet qui violerait ce principe serait illégal.
Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a également réagi à l’annonce de Trump en insistant sur le droit des Palestiniens de retourner chez eux pour reconstruire Gaza. Selon Starmer, les Palestiniens doivent pouvoir retourner sur leur terre et y reconstruire leurs vies après les destructions causées par la guerre. Pour le Royaume-Uni, Gaza appartient aux Palestiniens, et il est essentiel de soutenir les efforts de reconstruction dans un cadre qui respecte leur souveraineté.
De son côté, la France a exprimé une opposition ferme à l’idée de déplacer les populations de Gaza. Sophie Primas, porte-parole du gouvernement français, a qualifié les propos de Donald Trump de « dangereuses pour la stabilité et pour le processus de paix ». Pour la France, toute solution à Gaza doit respecter les principes de la paix, de la justice et de l’autodétermination des peuples, sans imposer de mesures unilatérales qui déstabilisent la région. Paris a ainsi réitéré son engagement en faveur d’un règlement politique qui permette à Gaza de retrouver sa souveraineté dans le cadre d’un futur État palestinien, sans interventions extérieures.
Les réactions des autres puissances mondiales ont également été unanimes. La Chine a également exprimé son opposition au projet de transfert forcé des habitants de Gaza.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, a réitéré que le principe fondamental de la gouvernance de Gaza devait rester entre les mains des Palestiniens, comme cela a toujours été le cas dans le cadre du droit international. Pour Pékin, la priorité doit être donnée à l’autodétermination des peuples, et toute tentative de déplacement forcé des habitants de Gaza est non seulement illégale, mais elle nuirait à la stabilité régionale.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a qualifié les propos de Donald Trump sur Gaza d’« inacceptables ». La Turquie a fermement rejeté l’idée de déplacer les Palestiniens de Gaza, affirmant qu’aucun pays, ni même la communauté internationale, ne pourrait accepter une telle idée. Fidan a précisé que ce projet ne pouvait être discuté et que la souveraineté palestinienne sur Gaza devait être respectée. Le ministre a exprimé une solidarité totale avec le peuple palestinien et a réaffirmé l’engagement de la Turquie pour une solution juste et équitable au conflit.
Le Kremlin, par l’intermédiaire de son porte-parole Dmitri Peskov, a pris position contre l’idée d’un transfert forcé des habitants de Gaza, en soulignant qu’une telle proposition allait à l’encontre des principes fondamentaux du droit international. En réponse aux déclarations de Trump, le Kremlin a également fait écho aux voix du Caire et d’Amman qui rejettent catégoriquement cette proposition. Pour la Russie, une solution durable nécessite un dialogue respectueux des droits des Palestiniens et de leur droit à disposer de leur territoire.
L’Allemagne, par la voix de sa ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock, a réaffirmé que Gaza faisait partie intégrante du futur État palestinien. Pour l’Allemagne, toute tentative d’expulser les habitants de Gaza est inacceptable et va à l’encontre du droit des Palestiniens à leur propre territoire.
Pour sa part, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, à exprimer son rejet catégorique, affirmant que « Gaza est la terre des Gazaouis palestiniens« , et que « les Gazaouis palestiniens doivent rester à Gaza. » L’Espagne a réaffirmé son soutien indéfectible à la création d’un futur État palestinien, incluant Gaza dans ses frontières.
De son côté, la ministre slovène des Affaires étrangères, Tanja Fajon, a sévèrement critiqué les propos de Donald Trump, les qualifiant de « reflet d’une ignorance profonde de l’histoire palestinienne. » Fajon a averti que de telles propositions pourraient entraîner davantage de troubles et de violences, mettant en avant le rejet total des Palestiniens de toute idée de déplacement forcé.
Enfin, le ministre en chef de l’Écosse, John Swinney, a également rejeté cette proposition, qualifiant de « dangereuse et inacceptable » l’idée de déplacer les Palestiniens de leur terre. Swinney a souligné que la souffrance déjà immense des habitants de Gaza ne devrait pas être exacerbée par de telles suggestions.
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