Tous ceux qui avaient tout miser sur le report sine die voire l’annulation de la visite d’état du Président de la république en France, au mois de mai prochain, en sont pour leurs frais. Ils ont oublié que le téléphone existe et qu’il peut faire des miracles dans certaines situations complexes. La même décision a été annoncée, s’agissant de la visite d’état que doit effectuer le Président A. Tebboune, en Russie et que certaines capitales occidentales ont jugées « inappropriée » dans les circonstances actuelles de conflit russo-ukrainien, même si le Président avait laissé entendre qu’il marquait sa disponibilité pour une éventuelle médiation dans le cas où les deux parties y consentiraient. Enfin, la visite du président A. Tebboune, en Chine, est également officialisée, même si la date n’est pas encore fixée, sur invitation du Président Xi Jinping.
Pour en revenir aux relations bilatérales algéro-françaises, il parait rocambolesque, que l’affaire dite « A. Bouraoui » ait pris une telle ampleur jusqu’à remettre en cause les relations entre trois pays (Algérie, Tunisie et France) avec son lot de pressions diplomatique et consulaires, de limogeages et fin de fonction, de rappel d’ambassadeur… Cette « barbouzerie », une de plus voire de trop, dont X. Driencourt l’ex ambassadeur en Algérie (à deux reprises) mais néanmoins patron des services secrets français, était, à un moment donné de sa carrière, l’instigateur, a été montée en épingle par la toute la presse française, en un temps record ! Des forces occultes sont sorties de leurs tranchées et ont suggéré la remise en cause de la visite à Paris du Président algérien. Pourtant, cette visite pour les deux pays, est capitale à plusieurs endroits et les dossiers sont lourds et nécessitent un traitement d’urgence, pour apaiser les crispations et les incompréhensions. Tout retard dans leur traitement n’aurait pour résultat que celui de les complexifier et de les rendre impossible à les solutionner. Qu’il s’agisse des relations bilatérales (les flux migratoires, le dossier mémoriel, la coopération militaire, les échanges économiques et financiers, les énergies, les activités culturels et cultuels…) ou au niveau régional et international (conflit ukrainien, Libye, Mali, tensions en Asie-pacifique, proche et Moyen-Orient, Sahara-Occidental…), la concertation et le dialogue sont de rigueur et des clarifications sont nécessaires, entre les deux pays, pour privilégier la concertation et le dialogue dans un monde de plus en plus instable.
Ce travail colossal d’efforts et de négociations doit être couronné par la visite d’état du Président A. Tebboune à Paris, en mai prochain. Et c’est à ce moment précis qu’éclate cette « affaire » qui a été relayée par tous les médias en boucle en France. La conclusion est facile à déduire, dès que les relations entre nos deux pays font des pas de rapprochement, des forces occultes, dans la société française, agissent sournoisement pour les cannibaliser. Dans sa dernière intervention, le Président E. Macron compare cette énième affaire à un « coup de grisou », la comparant à un accident minier involontaire et compte sur « l’amitié et l’engagement du Président A. Tebboune pour aller de l’avant dans les relations entre les deux pays ». En fait, l’objectif de cette campagne est évident, tout est fait pour que la visite d’État, programmée en mai à Paris, n’ait pas lieu ou du moins soit gravement « parasitée ». On appelle cela « nager en eaux troubles » et il n’est pas du tout exclu que d’autres « tempêtes dans un verre d’eau » ne soient fomentées d’ici à mai. Ce coup de téléphone vient de mettre fin à cette épisode de nos relations et l’ambassadeur d’Algérie retourne en France, pour préparer activement cette visite.
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