Dans deux contributions, sur ce même journal électronique (voir mon article du 23 septembre 2023), j’avais attiré l’attention des lecteurs sur la politique étrangère à « géométrie variable » que mène le Premier ministre Pédro Sanchez. La suite des évènements a conforté notre position, avec l’annulation in extremis (la veille), de la visite de son ministre des affaires étrangères J. M. Albares, pour « ambiguïté » de la position espagnole sur le dossier brûlant du Sahara occidental. Il faut rappeler que, lors de la 78ème de la session des Nations-Unies, du 20 septembre 2023, le Premier ministre espagnol avait revu sa copie, concernant ce dossier, déclarant que seule une solution, sous l’égide des résolutions de l’ONU est satisfaisante pour les deux parties ! S’agissant des résolutions onusiennes, elles sont claires puisqu’elles indiquent toutes, le chemin du référendum d’autodétermination et que les deux parties en conflit, sont le Maroc et la république arabe sahraoui démocratique (RASD).
Le double langage diplomatique.
Dès lors, nous comprenons mieux l’annulation, par l’Algérie, de la visite du MAE espagnol, suite à la visite de P. Sanchez au Maroc pour une 3ème fois, mercredi dernier, durant laquelle il a surpris tout le monde avec une nouvelle volte-face. Dans son discours, à son arrivée à Rabat, Pedro Sanchez a réaffirmé son soutien au plan marocain d’autonomie et donc la « marocanité du Sahara occidentale !
Ce discours avait créé une réaction algérienne forte par le rappel de son ambassadeur mais surtout le blocage tout le commerce avec ce pays, ce qui a mis à rude épreuve les industriels et les commerçants espagnols. Sa tentative d’internationaliser le problème en demandant aux institutions européennes de lui venir en aide et notamment conformément à l’accord économique algéro-européen, n’a pas eu l’écho souhaité d’autant que l’Algérie dénonce depuis plusieurs années cet accord qu’elle considère comme inique.
Comment l’Algérie va réagir ?
Il est clair que P. Sanchez, après avoir pesé le pour et le contre, a définitivement choisi son camp et notre pays ne peut plus attendre une autre volteface dans cette permanence de louvoiement diplomatique. Car une chose cependant est certaine, c’est qu’à partir du moment où une personnalité politique de ce rang, se permet de changer d’avis, dans des temps aussi courts, plus personne ni le Maroc ni l’Algérie et encore moins les sahraouis, ne peut lui faire confiance. Or, sans cet élément de confiance, doublé de sa constance, en politique étrangère, il est impossible de construire un partenariat durable. Il est évident que la riposte algérienne ne se fera pas attendre et que P. Sanchez paiera cher le diner qu’il a eu avec le roi Mohamed VI.
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