Le débat tant attendu, des deux prétendants à l’investiture suprême, s’est tenu dans une atmosphère très tendue hier, c’est le moins que l’on puisse dire, les deux candidats ont même refusé de se serrer la main ! En attendant le prochain débat fixé pour septembre, il est clair que les sujets abordés sont ceux que les américains attendaient, à savoir l’économie, l’emploi, l’inflation, la dette fédérale, l’immigration, la fiscalité, les minorités (noire et hispanique), l’avortement, les relations internationales. Tous ces sujets ont été abordés avec plus ou moins de bonheur, dans une cacophonie à ne rien comprendre.
Un débat du tout et de son contraire.
Sur tous les sujets, les candidats se sont rejetés la responsabilité des mauvais résultats et la paternité des bons, avec la cerise sur le gâteau qui consiste à traiter l’autre carrément de menteur ! Les accusations mutuelles fusent sur tous les sujets, personnels (mœurs compromettantes, condamnations judiciaires, appels à la violence, détournements fiscaux…), de politique extérieure (guerre en Ukraine, à Gaza, l’Otan, Afghanistan, Russie…), de politique intérieure (avortement, immigration illégale, justice…), d’économie (inflation, emploi, pouvoir d’achat, consommation, politique monétaire…), des mœurs (adultère, pornographie, fraude fiscale…). Rien ne sera épargné dans un débat qui n’en était pas un et où tous les mensonges sont permis ! Mais à ce jeu, empreint de négativisme total, c’est D. Trump qui excelle et qui marque des points sur son adversaire qui se contentera de le traité de … menteur.
L’âge des deux candidats.
Agés de respectivement de 81 ans et de 78 ans, le président J. Biden et D. Trump, sont passés furtivement sur ce sujet car tous les deux concernés. Cependant, en termes de ressenti, le président J. Biden a clairement montré un manque de concentration et de fraîcheur, par rapport à son challenger. Seule la convention démocrate qui se tiendra en septembre prochain, pourra confirmer ou infirmer sa candidature et permettre un plan B, pour l’investiture d’un autre candidat.
Quelques propositions antagoniques.
Pour le reste, les deux candidats sont restés dans les clous de leur doctrine partisane. Plus d’État fédéral, plus d’égalité fiscale, plus de couverture sociale, plus d’interventionnisme international, pour le démocrate et moins d’impôt, plus de pouvoir aux états fédérés, plus de libéralisme et plus d’isolationnisme vis-à-vis du reste du monde, pour le républicain. C’est dans cette équation que des propositions concrètes vont être mises sur la table au cours de ce choc politique, qui finalement va être très pauvre pour un pays comme les USA. Le reste du monde, qui a assisté à cette confrontation, n’aura plus à rougir des débats politiques dans son propre pays.
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