Donald Trump prêtera serment en tant que 47ᵉ président des États-Unis ce 20 janvier

C’est avec une certaine anxiété que le monde entier attend cette investiture. En effet, malgré tous les obstacles mis sur son chemin de la Maison-Blanche, cet homme d’affaires rompu à la négociation, les a franchi un à un et emporté la victoire finale que personne n’attendait face à K. Harris, appelé à la dernière minute pour tenter de remplacer J. Biden sénile. Le mandat de quatre années qui s’ouvre devant lui va lui permettre de réaliser ce qui n’a pas pu faire durant son ancien mandat mais également de régler ses comptes avec tous ceux qui lui ont fait obstacle.
Un homme imprévisible
Toutes les capitales au monde sont en alerte rouge en attendant cette date et les premières décisions qu(il promet de prendre immédiatement et en premier lieu ses voisins immédiats (Canada et Mexique) pour des raisons différentes. Dans les relations internationales l’essentiel est de savoir comment réagit son partenaire ou son ennemi, pour pouvoir agir par anticipation. Or la difficulté avec D. Trump s’est qu’il est imprévisible voire impossible ce qui rend la tâche impossible ! Même les membres de son prochain cabinet sont controversés, comme Elon Musk et d’autres inconnus dans la nomenclature américaine. Les quelques annonces, distillées sur son futur programme, sont suffisamment ambiguës pour pouvoir en analyser le contenu (migration, taxes, Otan, justice, démocratie, isolationnisme…).
Priorité aux intérêts américains
Sous le slogan de campagne « make america great again » le ton est donné mais la mise en œuvre est floue car le reste du monde, alliés et ennemis, ne resteront pas les bras croisés face aux défis qu’il s’est engagé à relever. Une chose reste certaine, c’est qu’il veut donner aux problèmes domestiques la priorité des priorités, pour répondre à l’état profond (deep state) qui l’a fait élire. Sur le plan international, il considère être capable de mettre fin aux deux conflits majeurs (Gaza et l’Ukraine) qui préoccupent la communauté internationale actuellement, considérant que sa priorité c’est la Chine. C’est donc une page nouvelle des relations internationales qui s’ouvrira dès le 20 Janvier 2025.
Lentement, mais sûrement, la Russie est sur le point de remporter "l'opération spéciale", déclenchée par Vladimir Poutine.
Cette semaine, le président américain peut se vanter d'avoir donné des sueurs froides à l'économie mondiale et à sa propre économie.
Les débats passionnés et houleux sur le devenir de l’Union européenne (UE) et notamment après le Brexit britannique, après les accords de Lisbonne, semblent se dissiper ...