Dr Mourad GOUMIRI.
La France forme nos footballeurs, nous formons leurs médecins.
Le chiffre de 1.200 médecins algériens qui ont satisfait au concours d’admission à l’exercice de la profession en France, semble étonner la vox populi algérienne ! Est-ce un phénomène nouveau ? Certainement pas, des milliers de médecins et de spécialistes, exercent en France après avoir été formés gratuitement en Algérie. Cette fuite des cerveaux a débuté dès les années 70, du fait des différentes politiques de santé, initiées par les pouvoirs publics, avec comme toile de fond idéologique « la médecine gratuite ». Aujourd’hui c’est le taux de change parallèle du Dinar qui fait la différence, sans compter la qualité de vie et les conditions générales d’exercice de la profession et dans ma propre famille le phénomène s’accélère. Un ambassadeur occidental, accrédité en Algérie, venu assister à la cérémonie de sortie d’ingénieurs en informatique, auquel je reprochais ce « pillage des cerveaux algériens formés gratuitement dans nos universités et dans nos grandes écoles », m’avait répondu sèchement « Si ces ingénieurs étaient bien pris en charge dans votre pays, ils ne chercheraient à venir dans le mien ! » … Il m’avait coupé le souffle, tant sa réponse était réaliste. Le problème est donc chez nous et non dans les autres pays ! Comment donc endiguer le phénomène, pour les prochaines promotions car les anciennes, déjà installées à l’étranger, ne reviendront malheureusement pas ? Le coût de la formation, l’impact sur notre propre système de santé, les cassures et les déchirures sociétales et la non organisation de la diaspora, n’ont pas fait l’objet d’études systématiques, pour rendre compte du phénomène quantitativement et qualitativement, à ce jour. Espérons que les derniers chiffres réveillent les pouvoirs publics. La France forme bien nos footballeurs !
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