Forum de la mémoire : La fils du défunt martyr Ahmed Lounis remet des documents et une arme au ministère des Moudjahidines.

Dans le cadre de la célébration du 60ème anniversaire de l’indépendance, l’Association Mechaal Echahid en collaboration avec le journal El-Moudjahid ont organisé le Forum de la Mémoire ce mercredi 11 mai, au niveau du Centre national d’études et de recherches sur le Mouvement national et la Révolution du 1er Novembre 1954.

Ce forum a réuni le directeur général du (CNERMN54), le directeur de l’association Mechaal Al-Chahid, le président du Conseil supérieur de la langue arabe (CSLA), le directeur du journal El-Moudjahid, Les députés représentant des Touaregs, le Secrétaire général de l’Organisation des enfants des moudjahidines, l’inspecteur du ministère des Moudjahidin et des ayants droit, le représentant de l’Assemblée populaire nationale, le vice-président de l’ACP et les présidents de la commission de la commune d’Ain Benian.

Le grand honneur de ce forum était pour Krimou Lounis, fils du défunt martyr « Ahmed Lounis », qui a pris une initiative courageuse en remettant les documents et l’arme de son père, (Herstal, Calibre 6, 35 fabriqué en Belgique), à l’inspecteur général du ministère des moudjahidines, qui représentait le ministre dans ce forum.

« C’est une arme et des documents qui nous appartiennent plus, ils appartiennent à l’histoire, ce qui est sûr maintenant c’est que la Commune d’Ain Benian rentre dans l’histoire de la révolution algérienne, c’est un honneur pour moi et une grande fierté pour la commune à déclarer M. Lounis.

Le Président de l’association Mechaal Echahid a affirmé que « cette initiative appartenait à Krimou Lounis, car c’est un grand courage de sa part d’avoir remis au musée la mémoire la plus chère de son père ». Il a également lancé un appel à toutes les familles algériennes qui possèdent des objets de valeur liés à la révolution pour qu’ils les remettent à des musées ou des centres de recherche afin qu’ils deviennent la propriété de tous les algériens car après 60 ans nos jeunes ont besoin de connaître l’histoire de la révolution de leur pays.

Ibtissem LAMRI.