À l’âge de 73 ans, François Bayrou accède au poste, tant convoité, de Premier ministre ! Cette nomination « aux forceps » a été actée par le président E. Macron après moult négociations houleuses et plusieurs autres possibilités de personnalités politiques en lisse.
C’est finalement après plusieurs entrevues avec le président Emmanuel Macron que le choix définitif a été annoncé, tard dans la matinée, mettant fin à une attente pleine de rebondissements. Les calculs étaient simples et complexes à la fois, puisqu’il s’agissait de ne pas rééditer le scénario du Premier ministre M. Barnier qui a duré 90 jours malgré des tractations impossibles pour obtenir une majorité même simple pour voter des lois (budget, retraites, impôts…) et assurer la continuité de l’État.
F. Bayrou a tenu dans le temps long, puisque ministre à plusieurs reprises (éducation, justice), il accède à ce poste stratégique avec une arrière-pensée pour l’échéance présidentielle de 2027. D’un caractère colérique et un franc-parlé décoiffant, il incarne cependant le caractère d’un homme politique rigoureux et constant dans ses principes et ses valeurs.
Peu enclin aux tractations et aux compromissions politiques, il va devoir cependant s’y résoudre pour rassembler une majorité parlementaire fragile pour durer le plus longtemps et surtout jusqu’au mois de juin 2025, date à laquelle le Président sera autorisé, de par la constitution, à dissoudre une nouvelle fois l’Assemblée nationale. Ces positions politiques au centre, l’ont amené à s’allier tantôt à droite, tantôt à gauche, exercice difficile qui va le conduire à échouer, sur les trois tentatives, aux élections présidentielles.
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il arrive à ce poste dans un climat intérieur et extérieur particulièrement difficile et où ses marges de manœuvre sont très réduites, pour ne pas dire quasi nulles. Une majorité parlementaire dépendant du Parti socialiste et également du Rassemblement national, une dette intérieure et extérieure abyssale, un niveau de chômage important et des mouvements sociaux de plus en plus radicalisés (les agriculteurs, enseignants…).
Sa première tâche, de constitution d’un gouvernement « rassembleur », sera son premier défi où il est attendu par ceux qui attendent un retour d’ascenseur. Son programme de gouvernement est le second volet de sa nomination, pas trop à droite, pas trop à gauche, pour ne pas perdre sa majorité parlementaire. Enfin, il doit gérer ses relations avec l’Élysée et imprimer son « carré sacré ».
En guise de programme et de ligne politique, François Bayrou doit tenir à ce poste éjectable le plus longtemps possible, pour lui-même et également pour le président de la République, sachant que ce dernier le sacrifiera sans état d’âme au cas où, les événements majeurs le dictent. C’est donc dans ce panier à crabes que le nouveau Premier ministre s’est engagé sans aucun filet de sécurité possible.
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