Le nouveau statut particulier des enseignants, présenté au Conseil des ministres le 22 décembre 2024, est au centre d’une vive polémique. Promis comme une avancée majeure pour revaloriser la profession, le texte a provoqué un tollé parmi les syndicats autonomes, qui dénoncent un recul des acquis obtenus en 2012.
Les principales critiques concernent l’absence de mécanismes de promotion automatique, une classification jugée rigide et des dénominations de grades perçues comme purement symboliques. Le Conseil national autonome du personnel enseignant du secondaire et technique (Cnapeste) et d’autres syndicats ont exprimé leur mécontentement, jugeant les mesures insuffisantes face aux attentes du corps enseignant. Les diplômés des Écoles normales supérieures (ENS) se disent également marginalisés par ce texte.
En réponse, le ministère de l’Éducation a annoncé des mesures telles que la possibilité d’une retraite anticipée, des primes pour les enseignants en zones éloignées et une révision des salaires. Cependant, ces propositions n’ont pas apaisé la colère des enseignants, qui prévoient une série d’actions de protestation, mettant ainsi en lumière une fracture profonde entre le ministère et les syndicats.
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