C’est de loin l’anniversaire le plus important pour l’Algérie indépendante. En effet, une poignée de patriotes décide de passer à l’action armée, après plusieurs années de négociations avec la France coloniale, menées par les partis nationalistes (PPA-MTLD), sans réelle volonté politique de tous les gouvernements français d’aboutir à l’autodétermination du peuple algérien. Cet échec patent du volet politique va ouvrir la voie à l’action armée, seule susceptible de faire avancer l’idée de l’indépendance.
Afin d’accompagner le mouvement, les membres fondateurs vont créer un parti politique collégial, le FLN, en rupture avec les anciens partis nationalistes, invités à les rejoindre individuellement sans aucune contrepartie de manière à organiser et à structurer la population, élément fondamental dans la guerre de libération nationale. Dans le but de mener le combat militaire, les responsables du moment créent l’ALN qui sera chargée des opérations militaires en priorité.
La date choisie pour le déclenchement des attaques planifiées est le 1er novembre 1954, fête chrétienne de la Toussaint, pour jouir de l’effet de surprise. Avec cependant quelques ratées, ces opérations ont été spectaculaires et ont couvert tout le territoire national. La sidération des autorités coloniales fut totale et son impact a très vite atteint le monde entier, même si la France a tenté de les minimiser en parlant des « événements d’Algérie ».
La répression féroce qui suivit va, contrairement à ce qui sera attendu, mobiliser une grande partie de la population et permettre son basculement dans la révolution. La célèbre phrase de L. Ben M’hidi « jeter la révolution dans la rue, le peuple la prendra » prend tout son sens aujourd’hui !
Dans les villes, dans les campagnes et jusque dans les douars et mechtas, la mobilisation populaire va s’organiser pour approvisionner les maquis en hommes, en armement, en ravitaillement et en information. Un travail de sensibilisation des populations sera effectué pour le sortir de sa torpeur, longue de plusieurs décennies et lui faire prendre conscience de sa situation réelle de colonisé.
Concentrant tous ses moyens sur l’Algérie et sortant de sa capitulation à Dien Bien Phu, la France coloniale ne lésine sur aucun moyen dans une guerre totale, sans qu’elle soit ainsi nommée. A l’intérieur ou aux frontières (Est et Ouest), urbaine ou rurale, la guerre est l’unique réponse qui a été retenue pour l’Algérie. Même lorsque le général De Gaulle, après son coup d’État de 1958, revient au pouvoir, il déclenche les pires opérations militaires, pour éradiquer la « rébellion », en vain.
Dès 1960, un début de négociation est entamé sans aboutir, du fait du Sahara que la France voulait à tout prix conserver. Deux ans plus tard, les accords d’Evian sont signés, non sans l’épisode sanglant de l’OAS et de la tentative de putsch d’un « quarteron de généraux en retraite ». Le 1er novembre 1954 restera dans nos cœurs, la date mémorielle, indélébile, du jalon final, d’une colonisation de peuplement unique dans l’histoire de l’humanité.
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