Le commerce mondial du cannabis, qualifié de « drogue douce », par rapport à la cocaïne comme « drogue dure », n’en est pas moins un hallucinogène dont les effets sur le cerveau humain sont dévastateurs. Mais il est également produit dans l’industrie pharmacologique comme molécule, pour le traitement de certaines pathologies, ce qui lui permet de cultiver l’ambiguïté de son utilisation et « légalise » sa production et sa commercialisation. Certains pays ont franchi ce cap et l’ont carrément « légalisé », pour les consommateurs, sous certaines conditions mais pour la majorité des pays cette drogue est interdite et sa production comme sa commercialisation et sa consommation restent illicites et sanctionnées lourdement.
Parmi les premiers pays producteurs et transformateurs (traitement chimique) mondiaux se trouve être le Maroc qui pratique cette culture ancestrale d’une manière intensive et avec des technologies avancées (voir l’article très fouillé du journal le « Monde » d’il y a une année) et lui réserve des terres agricole essentiellement dans la région du Rif c’est-à-dire à la frontière algérienne. Cette activité lucrative rapporte chaque année, selon le quotidien français, quelque 2 milliards de SU$ au Maroc et met en œuvre un réseau de trafic international, orienté en particulier vers l’Europe, l’Algérie étant considérée comme « pays de transit », compte tenu du fait que les moyens techniques et financiers colossaux ont été mis en place pour éradiquer ce trafic par l’UE et l’Espagne en particulier.
La fermeture des frontières, entre les deux pays, aurait dû permettre de diminuer ce trafic via l’Algérie voire de l’éradiquer, or à la lecture des statistiques de saisies publiées(en tonnes annuelles, par les services de sécurité, il est clair que la situation empire, compte tenu du nombre de saisies par rapport à celui des passages. Cette situation démontre que des réseaux efficaces au Maroc et en Algérie sévissent et permettent l’augmentation chaque année des prises et des passages, pour la consommation interne et pour l’exportation dans les pays de la méditerranée. L’histoire nous enseigne que la Chine a fait l’objet de la « guerre de l’opium » par les pays occidentaux durant une longue période ce qui a anéanti ce pays et il semble que le Maroc mène aujourd’hui la même politique envers notre pays, ce qui fait réagir les autorités algériennes qui durcissent la répression dans ce domaine et qui mettent en œuvre des moyens techniques nouveaux (drones) pour lutter contre ce trafic qui a pris l’allure d’une véritable guerre.
Ce dossier vient compliquer davantage les relations entre nos deux pays et écarte encore un peu plus les possibilité de normalisation de nos relations car il est clair qu’en cas de négociations ce dossier sera poser sur la table marocaine et qu’il faudra attendre des réponses satisfaisantes de leur part, car la consommation du cannabis tend à augmenter et ses effets dévastateurs en particulier sur la jeunesse, est un enjeu stratégique.
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