L’Arabie saoudite revient au-devant de la scène internationale

C’est donc en Arabie saoudite que se tiendra le sommet russo-américain, dans quelques semaines, le temps de préparer les dossiers et de se mettre d’accord sur la manière dont l’Ukraine sera découpée ! Car il est certain que les territoires sous contrôle militaire russe ne seront pas restitués et que l’Ukraine ne sera pas membre de l’Otan, deux exigences russes que les USA semblent avoir acceptées.
Depuis la Seconde Guerre mondiale puis la guerre froide ou « l’équilibre de la terreur », l’Europe s’est habituée à vivre protégée par les USA, après avoir signé le traité de l’Atlantique Nord (Otan), sous commandement américain. Ce traité aura pour conséquences immédiates, la baisse drastique des dépenses militaires de tous les pays européens, rassurés par l’article 5 du traité.
En outre, la reconstruction de l’Europe dévastée par la guerre, s’est réalisée grâce au plan Marshall, officiellement appelé « Programme de rétablissement européen » ou « Foreign Assistance Act of 1948 », de 13,3 milliards de dollars (l’équivalent de 173 milliards de dollars en 2020),
plan qui n’a jamais était remboursé par les pays récipiendaires, les États-Unis faisant ainsi barrage à l’influence communiste, qui avait conquis plusieurs pays européens dits de l’Est et menacé des pays de l’Ouest comme l’Italie, l’Allemagne, la France….
Cette situation va être très profitable aux économies européennes, qui vont orienter leurs dépenses publiques au service du développement de leurs économies respectives, en lieu et place des dépenses de défense et de sécurité, ce qui va les rendre concurrentielles au niveau du marché international et notamment vis-à-vis de la production et des exportations américaines.
Dorénavant, la sécurité européenne ne sera plus « gratuite » et tous les pays européens devront payer la facture sécuritaire, en augmentant à 3% leur budget de défense (en achetant des armes américaines) mais également en s’approvisionnant en l’énergie américaine (pétrole et gaz).
Enfin, le déficit de la balance commerciale américaine (300 milliards d’US$), avec l’UE, devra être résorbé en instaurant des taxes douanières, pour les exportations européennes, à un niveau de 25 % pour le moment. L’UE encaisse pour l’instant le choc, mais promet de prendre des mesures de réciprocité ciblées, lors du sommet européen de Paris, qui se tiendra dans quelques jours.
La politique étrangère américaine, sous D. J. Trump, est appelée « transactionnelle », ce qui signifie qu’il y a dans cette politique une séparation nette entre le monde des affaires où il excelle et la géopolitique qu’il semble placer au second rang de ses préoccupations, ce qui désarçonne les pays membres de l’UE.
Ils accusent les USA de vouloir imploser l’UE du fait de ses conséquences sur l’économie américaine et de vouloir sortir, de manière brutale, des traités et des organisations internationales multilatérales (Otan, OMC, OMS, Accords de Paris sur le climat…). Avec la signature de certains décrets, dès son arrivée à la Maison-Blanche, D. J. Trump démontre qu’il fait ce qu’il dit et qu’il dit ce qu’il fait, en d’autres termes, il faut le prendre au sérieux.
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