Ce roman de 257 pages, paru aux éditions Dalimen raconte l’histoire de L’héroïne du Pantin rêveur, Bouba, une jeune fille de la société traditionnelle algérienne, est davantage considérée comme un objet servant à perpétuer les traditions que comme une personne dotée du droit de choisir les clés de son existence et de son destin.
Avec ce primo-roman, El-Bahdja Sari tente de jeter un regard sur la détresse et les sacrifices de tant de femmes dans une société ballotée entre modernité et conservatisme ; elle dénonce l’ambiguïté d’un discours à la fois paternaliste et dominateur qui nourrit les frustrations et interdit une véritable émancipation des femmes et de la société.
À travers l’histoire de Bouba, l’auteure continue, inconsciemment ou pas, à alimenter la dualité d’un message à la fois nostalgique d’une société rurale que les liens tribaux protègent — les premières pages sont une véritable ode aux rituels agraires et sociaux ancestraux — et ce désir d’émancipation et de modernité que la ville et le monde contemporain miroitent. Un désir qui doit accepter la rupture avec l’ordre ancien.
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