Des dizaines de coopératives ont été créées dans diverses branches et domaines du secteur de la pêche et de l’aquaculture, et seront opérationnelles une fois leurs actes notariés prêts, dès la promulgation de leur décret exécutif, pour un meilleur encadrement du secteur et, partant, l’amélioration de la situation socioéconomique des professionnels.
A ce propos, des responsables au ministère de la Pêche et des productions halieutiques ont déclaré à l’APS, que suite à l’annonce de la campagne nationale de sensibilisation au profit des professionnels du secteur et des opérateurs économiques visant la création de coopératives, sur instruction du président de la République, une grande affluence des acteurs du secteur a été enregistrée.
Les directions et les chambres de la pêche et l’aquaculture ont inscrit, au niveau du territoire national, « la création de dizaines de coopératives, dès l’annonce de la campagne nationale et en un temps record, et ce, dans différentes branches du secteur, lesquelles seront opérationnelles une fois leurs actes notariés prêts dès la promulgation de leur décret exécutif », a indiqué le chargé d’études et de synthèse au ministère de la Pêche et des productions halieutiques, Mejdoub Benali.
A travers la création de ces coopéatives, devant comprendre au minimum (05) individus pratiquant l’activité de la pêche ou de l’aquaculture avec un capital variable, le ministère œuvre à « améliorer la situation socioéconomique de ses partenaires et accompagner les ambitions des professionnels et des opérateurs économiques ».
Ces coopératives visent l’amélioration de la situation des professionnels et leurs partenaires, l’accompagnement de leurs ambitions à travers la promotion de l’esprit de coopération et la baisse des couts des produits et des services relatifs aux activités du secteur.
Elles contribueront, par ailleurs, à l’amélioration du niveau de la formation et de la qualité de commercialisation de toutes les productions de la pêche et de l’aquaculture, à même d’augmenter la production à travers l’usage commun et rationnel des ressources, des équipements, des moyens et des dispositifs, avec l’optimisation des réseaux d’approvisionnement et de distribution, mais aussi la promotion des ressources humaines et la création d’emplois.
La création de ces groupes professionnels permettra de réduire le coût des produits ou des services inhérents aux activités de la pêche ou d’aquaculture au profit des membres de la coopérative, selon le même responsable qui a précisé que le ministère avait recouru à la simplification des procédures de création des coopératives et à l’allégement du fardeau sur les personnes intéressées, à travers la simplification des démarches administratives.
Le nombre de fondateurs de la coopérative doit être de cinq personnes au minimum, lesquelles doivent être des adhérentes à la Chambre algérienne de la pêche et de l’aquaculture (CAPA).
Le ministère œuvre à octroyer l’accompagnement indispensable, à travers les directions de wilaya de la pêche et de l’aquaculture, en sus des CAPA qui devront » jouer un grand rôle dans l’accompagnement des professionnels dans la création, le suivi et l’encadrement de ces coopératives ».
Les avantages de la création des coopératives consistent, selon les responsables du ministère de tutelle, à encourager l’intégration et la collaboration collective des professionnels, ce qui leur permettra de faire face aux défis, d’encadrer leur travail, d’améliorer la capacité de production et de rationaliser les ressources. De même qu’ils permettront de venir à bout des difficultés et des obstacles auxquels sont confrontés les professionnels de façon collective, à travers l’organisation des pêcheurs et des aquaculteurs.
Vers l’amélioration de la protection sociale des pêcheurs
Ces coopératives peuvent organiser des fédérations locales pour être, à l’avenir, sous la bannière d’une union nationale du secteur de la pêche et des produits halieutiques, ce qui leur permettra une gestion commune de leurs intérêts et plus d’avantages au niveau local, voire même international.
Pour rappel, la loi modifiant et complétant la loi de 2011 relative à la pêche et l’aquaculture, publié dans le journal officiel en juillet dernier, constitue la base juridique pour la création de coopératives. Elle permet également, en ce qui concerne les avantages fiscaux, une exonération de l’impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) et de l’Impôt sur le revenu global (IRG).
Il s’agit également de bénéficier des taux bas de la TVA pour certains produits, intrants et équipements en plus de la possibilité de faciliter l’obtention de crédits bancaires pour la promotion et l’élargissement des investissements au profit des leurs partenaires en présentant des garanties solidaires.
Le ministère de tutelle œuvre à bénéficier d’un système de protection sociale qui prend en considération les spécificités de la profession de la pêche.
A ce propos, et dans le cadre de la mise en œuvre des conclusions du Conseil des ministres, tenu le 2 octobre, dans son volet relatif à la mise en place d’un système spécial de protection sociale au profit des professionnels de pêche, le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Hichem Sofiane Salaouatchi, a présidé, mardi, la cérémonie d’installation d’une commission intersectorielle entre les ministères de la Pêche et des Productions halieutiques et du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale.
La commission devra suggérer « des mécanismes opérationnels pour l’amélioration de la protection sociale des professionnels du secteur », selon le ministère
Ces faits nouveaux que connait le secteur de la pêche et de l’aquaculture s’inscrivent dans le cadre des instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour accompagner les aspirations des professionnels de la pêche et les opérateurs économiques, outre l’organisation de la communauté des pêcheurs et des aquaculteurs et l’amélioration de leurs conditions de travail.
Ils s’inscrivent également en droite ligne de la mise en œuvre du Plan d’action du Gouvernement dans son volet relatif à la pêche et à l’aquaculture, issus des engagements du président de la République pour la période allant de 2021 à 2024.
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