L’Algérie se maintient toujours dans le Top 5 des pays gros importateurs de poudre de lait. Elle est, en effet, passée de la troisième à la quatrième place en important l’équivalent de 600 millions de dollars, en 2021, contre 1 milliard de dollars en 2020.
Le Directeur général de l’Onil, Khaled Soualmia, a révélé quelques axes d’orientation lors d’une séance d’audition, organisée par la commission de l’agriculture, de la pêche et de l’environnement au Parlement. Il a fait savoir que l’Onil « compte limiter les quantités de lait cru collectées par les laiteries en contrepartie de l’obtention de la poudre de lait ». Précisant au passage « l’Onil assure la poudre de lait aux usines comme complément au lait cru, alors que de nombreuses usines l’utilisent actuellement comme matière première dans la production ». En somme, pour le patron de l’Office, les laiteries seront appelées à utiliser la poudre de lait uniquement « comme complément dans leur production et non comme matière première ».
Le Directeur général s’est aussi prononcé sur l’intérêt de faire baisser les tonnages de poudre de lait que le pays importe chaque année et qui pèse lourdement sur le budget de l’Etat. Dans cette perspective, il a indiqué la stratégie en place qui consiste « à développer et soutenir la filière lait », a-t-il rapporté.
Réveil D’Algérie.
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