Coup d’envoi de la construction d’une centrale nucléaire en Egypte

Souvenons-nous du refus du Congrès américain qui avait refusé le financement du barrage d’Assouan, dans les années 60 et de l’acceptation par l’URSS de Nikita Kroutchev de le financer et de le réaliser. Cet évènement hautement stratégique va bouleverser les relations entre les deux blocs antagoniques et l’Egypte de D. Abdel Nasser, puisque les deux pays vont signer un ‘ »traité d’amitié et de concorde » suivi d’un accord pour la livraison d’armes d’une importance capitale pour les deux pays. Les rapports de force ont changé, entre temps, après les guerres israélo-arabes, jusqu’aux accords de Camp David, où l’Egypte change de camp ! Il semble que l’histoire se répète après que les Présidents V. Poutine et Abdelfattah Sissi aient inauguré la construction d’une centrale nucléaire en Egypte. Cette réalisation va marquer pour long temps les relations stratégiques entre les deux pays dans une situation géopolitique d’une extrême tension et notamment le conflit ukrainien. Il semble néanmoins évident que l’Egypte savait que les USA n’aller pas accepter de construire cette centrale nucléaire en Egypte compte tenu de l’influence du lobby juif sur le Congrès américain. Dès lors, le Président A. Sissi s’est adressé à la Russie pour la réalisation de cette centrale nucléaire, prenant à contrepieds ses alliances antérieures, choisissant une conjoncture internationale favorable aux intérêts de son pays. Reste à attendre la réaction d’Israël, seule puissance nucléaire dans la région, qui ne voit certainement pas d’un bon œil, l’Egypte maîtriser également la technologie nucléaire.
Lentement, mais sûrement, la Russie est sur le point de remporter "l'opération spéciale", déclenchée par Vladimir Poutine.
Cette semaine, le président américain peut se vanter d'avoir donné des sueurs froides à l'économie mondiale et à sa propre économie.
Les débats passionnés et houleux sur le devenir de l’Union européenne (UE) et notamment après le Brexit britannique, après les accords de Lisbonne, semblent se dissiper ...