Éducation nationale : le ministre répond à la grève des lycéens

Le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Seghir Saâdaoui, s’est exprimé ce mercredi 22 janvier, sur les préoccupations du secteur lors d’un point de presse au siège de son ministère, dans un contexte marqué par un début de grève chez les lycéens. Sans consacrer directement sa conférence à ce mouvement, il a tenu à répondre aux revendications exprimées par les élèves, notamment sur l’allègement des programmes scolaires et les conditions de travail.

La grève, lancée via des appels sur les réseaux sociaux, a pris forme dans plusieurs régions du pays. Bien que non structurée, elle reflète une unanimité sur des revendications majeures telles que la surcharge des emplois du temps. Dans certains établissements, comme le lycée des Mathématiques de Kouba, des dialogues ont été engagés entre les élèves, les cadres du secteur et la Directrice de l’éducation de la wilaya d’Alger. Ailleurs, le mouvement s’est traduit par des boycotts de cours et des sit-in.

Mohamed Seghir Saâdaoui a assuré que des mesures étaient déjà en cours pour alléger les volumes horaires. «Nous travaillons sur l’allègement des programmes. Ce chantier a débuté pour les premières et deuxièmes années du primaire, et sera étendu aux autres niveaux», a-t-il déclaré. Il a également rappelé la création d’une commission nationale dédiée à la qualité de l’enseignement, qui se concentre sur la méthodologie et les techniques pédagogiques. Concernant les cours de soutien, souvent sujets à polémique, le ministre a précisé que leur réglementation visait à encadrer cette activité sans l’interdire.

Le ministre a conclu en appelant au calme, soulignant que son département veille à ne pas perturber le déroulement de l’année scolaire, tout en restant engagé dans une réforme profonde pour répondre aux attentes des élèves et des enseignants.