La Bourse d’Alger, la longue léthargie

Les autorités financières comptent sur la digitalisation pour réveiller la Bourse d’Alger en facilitant les procédures d’entrée. Elles espèrent ainsi dynamiser l’activité de mobilisation des ressources financières qui inondent le marché informel.
Cette opération ressemble étrangement au dicton qui met la charrue avant les bœufs. En effet le marché financier doit d’abord avoir des investisseurs avant d’améliorer ses procédures de manière à être attractif.
Les conditions de mobilisation de l’épargne publique et privée.
Tout le monde sait que d’énormes quantités de cash circulent sur le marché hors banque. Cette circulation fiduciaire perturbe tout le calcul économique et rend toutes les mesures d’épargne inopérantes. Les instruments bancaires Bon de caisse et DAT n’attirent pas assez les épargnants du fait des taux d’intérêts créditeurs négatifs. La Bourse aurait dû jouer le relais et offrir des produits financiers attractifs pour mobiliser l’épargne des ménages et des entreprises.
Or, moins de cinq entreprises dont quatre publiques sont en Bourse actuellement. La question est de savoir pourquoi cet instrument n’est pas attractif dans l’environnement financier de notre pays. La réponse est simple: les conditions minimales ne sont pas réunies pour que les règles de marché puissent imposer leur logique !
Retour aux fondamentaux.
La mobilisation de l’épargne nécessite un retour aux fondamentaux à savoir la mise en œuvre des règles qui régissent le marché à travers le monde. Toutes autres formes de règles spécifiques ne pourront d’accroître les dysfonctionnements.
La mobilisation de l’épargne des ménages et des entreprises ne peut se réaliser qu’à travers de ce dernier.
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