On retient de Mouloud Mammeri, le romancier et l’homme de lettre avec à son actif, la « colline oubliée », « l’opium et le bâton », « la traversée » et le sommeil du juste », une œuvre éternelle, riche qui traite de la société algérienne. Ecrivain algérien d’expression française, Mouloud Mammeri a consacré une partie de sa vie à la recherche et l’enseignement de la langue amazighe, non reconnue à cette époque comme langue nationale et officielle, ce qui lui a valu beaucoup de déboires administratifs. Il mène en même temps un travail énorme pour mettre au grand jour les poètes Kabyles comme Si Mohand Ou Mhand, Si Mohand Ou Lhocine, Youcef Oukaci et d’autres, ce qui lui a valu l’attribution de son nom de la Maison de la culture de la ville de Tizi-Ouzou.
Son témoignage le plus important est celui sur la lutte de libération nationale et les souffrances occasionnées au peuple algérien, dans l’« opium et le bâton » qui sera repris au cinéma, avec les succès qu’il a obtenu. C’est donc aujourd’hui que le coup d’envoi des activités commémoratives du 35ème anniversaire du décès de l’écrivain, dans sa colline natale Ath Yanni, à 40 km de Tizi-Ouzou, aura lieu avec différentes manifestations telles que des chorales, des chants, des conférences, des expositions, des représentations théâtrales, durant trois jours.
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