Il n’y a qu’en Algérie qu’on achète cash un bien immobilier ou d’ailleurs un produit de consommation durable (véhicule, électroménager, meubles et fourniture…) ! Partout ailleurs, les ménages passent par le crédit bancaire (immobilier acquéreur et promoteur) et le crédit à la consommation, pour accéder à ces biens de manière à en jouir immédiatement et à les payer sur le long terme (jusqu’à vingt ans). Ces deux produits financiers très sûrs du fait des hypothèques et des traites qu’ils exigent et des assurances qui les accompagnent (SGCI), auraient dû permettre aux ménages, à revenu moyen, de pouvoir accéder à ces biens et faire baisser la tension sur le marché du logement toutes formules confondues (promotionnel, aidé…). Le logement social, quant à lui, répond à d’autres critères qui ont leur propre réglementation et instrumentation. Le rôle du système bancaire et des autres institutions qui l’accompagnent (assurance, notariat, tribunaux, foncier…) dans ce processus d’accession à la propriété immobilière et aux biens de consommation durables, est capital et devrait s’inscrire dans les résolutions des conseil d’administration des banques publiques en terme d’encours à réserver à ces crédits. Force est de constater que le produit financier du crédit immobilier (acquéreur et promoteur) n’est pas généralisé et pour les crédits à la consommation, il a été tout simplement suspendu, ce qui va conduire certain commerçant à le faire à la place du banquier, en prenant tous les risques seuls et en dehors de toute réglementation. Dès lors, le mode de paiement cash devient la règle, pour acquérir un logement, un véhicule, des meubles, de l’électroménager, alors qu’il est prohibé par la loi, au-dessus d’une certaine somme, ce qui se traduit par une « préférence pour la liquidité » en Algérie unique au monde ! Cette situation génère une énorme masse monétaire hors banque que les produits bancaires actuellement sur le marché n’arrivent pas séduire du fait de taux d’intérêt créditeurs négatifs entre autres. Le dynamisme sur secteur du logement et son impact sur la croissance et l’emploi sont entièrement tributaires de l’activité bancaire dans son compartiment d’octroi du crédit, Gageons que l’année 2024 soit celle de la réforme bancaire et que ce problème soit définitivement intégré dans nos mœurs financières.
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