Cela fait maintenant deux ans que l’opération spéciale en Ukraine dure, sans que personne ne peut prévoir son arrêt partiel ou total. Sur le terrain des opérations, d’un front de plus de 1.200 km (Nord-Sud), l’armée russe marque des avancées stratégiques, pendant que les troupes ukrainiennes reculent sur tous les fronts. Son dernier revers se situe dans la ville stratégique d’Avdivka qui verrouille celle de Kharkiv et qui ouvre à la Russie un couloir sur le fleuve Dniepr, pour consolider les positions russes au Nord-Ouest de l’Ukraine.
Faire la guerre à la Russie jusqu’au dernier… ukrainien !
Les autorités ukrainiennes, de leur côté, stigmatisent les pays occidentaux qui n’ont toujours pas livré les armes et les munitions promises, pour leur permettre de freiner les avances russes et de préparer une éventuelle contre-offensive, tant attendue. Malgré des promesses, J. Biden n’arrive pas à obtenir les 60 milliards d’US$ d’aides multiformes, de la Chambre des représentants, qui refuse même de discuter de la proposition. En période électorale, qui semble très dure, les deux concurrents instrumentalisent le conflit ukrainien en programme électoral, pour gagner les électeurs indécis, plus portés sur les problèmes intérieurs que ceux extérieurs.
Bouleversement de l’ordre géopolitique international
Le rapprochement de la Russie et de la Chine est désormais acté ainsi que d’autres acteurs qui jusqu’à présent avaient une présence plus discrète comme les BRICS+. Les alliances se font et se défont au gré des positions des uns et des autres et en fonction des intérêts de chaque pays. Les Nations-Unies, comme d’habitude, marquent les points mais restent incapables de produire des solutions durables que le droit de véto interdit en toutes circonstances. Toutes solutions consensuelles sont battues en brèche, par les égoïsmes étroits des pays qui tentent des recompositions de circonstance et à l’aune des évènements internationaux.
Les pistes de paix durables
Comment analyser à plusieurs reprises, c’est la situation sur le terrain qui va s’imposer dans le cadre d’une éventuelle négociation de paix. Le problème de la Crimée n’est pas négociable et elle sera définitivement intégrée à la Russie telle qu’elle était. Les territoires du Donbass et de Lougansk seront détachés de l’Ukraine, d’une manière ou d’une autre et rejoindront la Russie. Enfin, l’Ukraine ne rejoindra pas l’UE (du fait de ses propres pays membres) et encore moins l’Otan. En d’autres termes, on se demande pourquoi cette guerre a eu lieu ?
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